Arvalis et Intercéréales ont communiqué sur une première estimation de la moisson de blé tendre 2022. Le rendement moyen pour la ferme France serait inférieur à 70q/ha, à 69,5q/h pour être précis, soit une baisse de 2% par rapport à la campagne précédente et de 3% par rapport à la moyenne des dix dernières années.
Autre point marquant de cette campagne, la forte hétérogénéité au niveau national, qui s’explique par des épisodes de stress hydrique et thermique plus marqués dans certains territoires et ponctuellement par des épisodes de gel et de grêle.
Pour François Laurent, directeur recherche et développement d’Arvalis, l’automne et l’hiver doux ont favorisé la bonne implantation du blé. Mais la sécheresse du printemps, qui s’est prolongée jusqu’à la fin de cycle, a impacté la densité des épis notamment en sols superficiels. Il ajoute par ailleurs: "L’effet bénéfique du rayonnement sur la fertilité des épis a permis une compensation notable des conditions pénalisantes de la montaison, en particulier dans les sols profonds. Le retour des pluies de début juin a permis de retrouver, sur les zones les plus tardives, des conditions plus favorables au remplissage des grains."
