Pyrales et sésamies du maïs, des outils pour mieux identifier, décider et intervenir

Publi-rédactionnel

Les larves de pyrales et sésamies passent l’hiver dans les résidus de maïs. Raison pour laquelle il est toujours recommandé un travail du sol après la récolte, lorsque la pression est avérée. Comme bon nombre d’espèces, c’est au printemps que tout le monde se réveille. La nymphose, stade où la larve se transforme en chrysalide, se déroule vers le milieu du mois d’avril. Le papillon, émerge ensuite de la mi-mai à fin juin, s’accouple et la femelle pond ses œufs sur les pieds de maïs dans la foulée. C’est à cette période que l’intervention est recommandée en cas de pression avérée. « Le stade optimal d’intervention à privilégier se situe quand 50% du vol de sésamie et environ 30% de celui de la Pyrale sont réalisés, pour que les solutions ovicides et larvicides puissent être efficaces sur ces deux ravageurs », indique Patrick Bergougnoux, chef produits insecticides pour la société FMC.

Dans un contexte de pression croissante de ces deux ravageurs et d’aire de répartition qui progresse vers les régions les plus au nord, il est important de bien positionner les moyens de lutte contre ces ravageurs pour en assurer le contrôle d’une campagne à l’autre. On rappelle que pyrales et sésamies peuvent entrainer des pertes moyennes de rendements pour la culture du maïs de l’ordre de 5 q/ha et jusqu’à 30 q/ha dans le cas de parcelles fortement infestées et induire une réduction de la qualité du maïs à cause du développement des mycotoxines.

Réseaux de surveillance et OAD

Les agriculteurs peuvent utiliser les réseaux de surveillance existant et des OAD afin de positionner au mieux leurs interventions. « La société FMC a développé 2 OAD gratuits et collaboratifs , Evalio® Agrosystems et Evalio® Insect Tracker qui permettent à la fois d’établir la dynamique des vols de foreurs capturés dans les 260 pièges lumineux du réseau d’observation national et d’alerter en temps réel sur la présence des principaux lépidoptères ravageurs » explique Patrick Bergougnoux et de poursuivre « En parallèle, les larves prélevées au champ dans les résidus de culture sont placées en « cages d’émergences » afin de suivre précisément la sortie des premiers papillons. Cette information couplée avec les données de piégeage permet de mieux cerner la dynamique des vols de première et deuxième génération ».

L’OAD Evalio®Insect Tracker intègre dorénavant un module de reconnaissance des insectes, Flash Insect, qui permet de déterminer la classification d’un insecte et d’identifier son rôle, ravageur, auxiliaire ou indifférent

Des essais réalisés en 2021 ont montré que la combinaison de l’ensemble de ces outils donne à l’agriculteur, en fonction de sa situation géographique, une idée bien précise du stade optimum d’intervention. « Nous avons observé de très bonnes corrélations entre les données de piégeage et l’apparition des papillons in situ. Ces éléments permettent de valider un positionnement optimum des solutions », note le référent. Ces travaux ont fait l’objet d’une publication à l’occasion de la 12ème conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires en agriculture (CIRAA), qui s’est tenue en octobre 2021 à Montpellier SupAgro.

La société FMC prévoit de faire évoluer Evalio® AgroSystèms vers un nouvel outil, Arc® Farm Intelligence, doté de nouvelles fonctionnalités comme l’affichage colorimétrique et cartographique de la pression des foreurs du maïs et la prévision des dynamiques de population.

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