Que ce soit pour les orges d’hiver ou les orges de printemps, dans la majorité des situations la qualité devrait satisfaire le marché brassicole, précisent FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia dans un communiqué commun publié le 16 août dernier.
En orge d’hiver, retenons le rebond de la production par rapport à 2020. À date, les récoltes sont terminées, la production est estimée à 8,3 millions de tonnes selon les services du ministère, soit une hausse de 27% par rapport à 2020. Cette augmentation se justifie essentiellement par une hausse des rendements dans la plupart des régions. Le communiqué indique : « Malgré une météo capricieuse dès la sortie d'hiver, la mise en place des composantes de rendement (nombre d’épis, fertilité des épis, PMG) a été globalement correcte à bonne. » Le rendement moyen national s’établirait à 69,7 q/ha (+12% par rapport à la moyenne des 5 dernières campagnes).
Sur le plan de la qualité, la teneur en protéines comprises en moyenne entre 10 et 11% devrait être en mesure de satisfaire le marché brassicole. Les PS sont assez faibles et les calibrages corrects mais cachent des disparités entre parcelles.
En orge de printemps, toute la sole n’est pas encore battue, mais comme attendu, la production est en fort recul, compte tenu de la chute des surfaces cultivées (-32%). On rappelle en effet que, pour la campagne 2020, les surfaces d’orge de printemps avaient atteint un niveau record, à cause des difficultés de semis à l’automne 2019 qui avaient conduit les producteurs à se reporter sur les cultures de printemps. La production 2021 est attendue à 3,4 millions de tonnes (-13% par rapport à 2020, +3% par rapport à la moyenne quinquennale). À l’échelle nationale, les rendements sont en hausse, estimés à 63,2 q/ha. Là encore, FranceAgriMer et les instituts techniques estiment que les niveaux de protéines devraient satisfaire le marché brassicole.
