Le lin fibre européen vient d’être classé de "très bonne qualité" concernant l’analyse de son cycle de vie (ACV), en obtenant la note de 1,6 sur une échelle de cinq niveaux, où 1 signifie excellent et 5 médiocre.
Le lin en Europe de l’Ouest représente environ 80% de la production mondiale de lin fibre. La filière revendique des méthodes de production à très faible impact, en culture raisonnée, rotative, sans OGM, sans défoliant. Par ailleurs, pour la transformation, cette fibre végétale est obtenue par extraction (teillage) 100% mécanique et ne génère aucun déchet, valorisant ainsi 100% de la plante.
C’est dans ce contexte que la Confédération européenne du lin et du chanvre (CELC) a commandité une étude ACV (analyse du cycle de vie) pour mesurer les effets de ces pratiques en matière d’impacts sur l’environnement. L’objectif pour la filière "est de distinguer la production de l’ouest européen, d’en défendre les spécificités et de répondre aux exigences de transparence dans la production et la création des produits de mode", précise le communiqué de la CELC.
Cette analyse a été réalisée selon la méthode PEF (Product Environnemental Footprint). Il s’agit d’une méthode européenne reproductible et comparable des produits pour aboutir à un score unique. Le PEF utilise 16 catégories d’impact qui vont du changement climatique à l’épuisement des ressources, de la consommation d’eau à l’acidification, de l’écotoxicité des eaux douces à l’approvisionnement de la couche d’ozone…
Grâce à cette analyse, la CELC s’affiche comme la première filière agro-industrielle textile à mesurer ses impacts environnementaux.
"Ces résultats viennent renforcer les valeurs ajoutées des certifications European Flax® et confirmer la place du lin européen sur le podium des fibres vertueuses", a commenté Marie-Emmanuelle Belzung, déléguée générale de la CELC.
