Alors que les surfaces de colza reculent en France, à l’aune de la future campagne l’ensemble des organisations professionnelles rappellent que le colza est une culture d’avenir et présente de nombreux atouts agroécologiques, économiques et nutritionnels. Les organisations demandent que la France prenne la mesure de la nécessité d’alimenter les usines de transformation sur le territoire. Si l’approvisionnement venait à être trop insuffisant, cela mettrait en péril toute la filière en France et en Europe, alors que la demande en protéine végétale est croissante.
Sur le plan agronomique, le colza reste une bonne tête de rotation et constitue une source de diversification des assolements, la culture est aussi un support de la biodiversité car appréciée par les abeilles. Les interprofessions rappellent qu’elles sont mobilisées pour que la culture bénéficie des dernières innovations variétales et des solutions techniques qui conduisent à des pratiques toujours plus respectueuses de l’environnement.
La culture du colza est aussi un moyen efficace de lutter contre le changement climatique, par le biais notamment de la production de biocarburants. De nombreuses initiatives soutenues par les entreprises et coopératives permettent aux producteurs de développer le stockage de carbone sur leur exploitation et de réduire les émissions de GES. Citons entre autres, Oleo 100, GNR 100, le développement de fuel domestique, biojet… À travers ces débouchés divers, c’est aussi la garantie de la rentabilité financière pour les producteurs et les transformateurs.
L’institut Terres Inovia précise que le suivi technique constitue aussi l’une des clefs pour répondre à la demande du marché. Dans un contexte de réduction des produits sanitaires et d’épisodes climatiques adverses, l’institut rappelle que les solutions d’accompagnement des producteurs pour la réussite de la culture sont disponibles.
