Contre le mildiou de la pomme de terre, ayez le réflexe adjuvant !

Publi-rédactionnel

ladjuvant_pour_ameliorer_le_traitement_contre_le_mildiou_de_la_pomme_de_terre. ©photoagriculture_stock_adobe.jpeg

Pour la campagne 2021/2022, la production de pommes de terre a été au rendez-vous, avec une production estimée à environ 6,5 millions de tonnes par l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT). Mais l’année a surtout été marquée par une forte pression mildiou. La filière évoquait "une pression mildiou jamais observée" dans un communiqué paru en fin d’été.

Cette pression a même contraint la profession à demander une dérogation quant au nombre de traitements possibles pour une solution à base de cymoxanil, à savoir 10 au lieu de 6 habituellement ! Certaines sources indiquent que le nombre de passages moyen pour la campagne a été d’environ 12,5, contre 9 en 2020.

Plus que jamais, la gestion durable et responsable du mildiou doit être au cœur des préoccupations, dans un contexte où les solutions disponibles deviennent de plus en plus rares, à l’image du mancozèbe, frappé d’une interdiction de commercialisation depuis le 31 janvier 2021.

Sur le terrain, on s’active, et l’adjuvantation semble apporter des réponses: "Complémenter sa bouillie avec un adjuvant permet d’optimiser ses traitements en gagnant en efficacité et en rendement", argumente Frédéric Pagès, chef marché adjuvants pour De Sangosse, preuve à l’appui. "Dans une série d’essais réalisés en 2021, avec le dernier né des adjuvants de notre gamme, nous avons pu observer un gain d’efficacité de plus de 20 points (avec un fongicide référent du marché) par rapport au témoin fongicide sans adjuvant, ce qui permet d’envisager de baisser les doses de fongicides pour des niveaux d’efficacité équivalents. Autrement dit, l’ajout de cet adjuvant permet une amélioration d’efficacité et de rendement, même avec une dose réduite de 25%. Ces résultats sont conformes à ceux d’Arvalis obtenus dans des essais menés depuis plusieurs années."

Les propriétés de la thixotropie

Concrètement, cet adjuvant va permettre de réduire les pertes de pulvérisation (dérive, rebond, ruissellement) et d’améliorer la pénétration du fongicide dans la plante. Mais comment réussir ce tour de force ? "Nous avons développé une nouvelle technologie qui utilise les propriétés de la thixotropie", explique Frédéric Pagès. La thixotropie est une propriété physique qui donne à un fluide la capacité de passer à un état plus ou moins visqueux sous l’effet d’une contrainte énergétique. "Concrètement, la bouillie adjuvantée est fluide pendant la pulvérisation et redevient visqueuse dès qu’elle atteint sa cible. Ainsi, les essais ont montré une augmentation de la quantité de fongicide retenue sur le feuillage de l’ordre de 40%", poursuit le chef marché.

Plus que jamais, il est nécessaire d’avoir une protection efficace tout en cherchant à limiter son IFT (indice de fréquence de traitement). Et c’est aussi une condition sine qua non pour prétendre à certains cahiers des charges, type HVE, Global Gap…

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