Un gros manque d’eau en Roumanie

Vincent Thierry exploite 1500 ha de grandes cultures en Roumanie.

Vincent Thierry exploite 1500 ha de grandes cultures près de Constanza. En 2019-2020, son assolement se compose de 600 ha de blé, 200 ha d’orge d’hiver, 180 ha de colza, 450 ha de tournesol, et 60 ha de maïs bio.

 

Le 13 mars. Si la plaine est magnifique, nous manquons toujours d’eau ici. Il fait plutôt chaud, et les cultures se réveillent. Le reste de la Roumanie a reçu davantage de précipitations, mais globalement nous avons un gros déficit hydrique hivernal. S’il ne tombe pas une centaine de millimètres dans les deux mois, les cultures seront pénalisées ! Du côté de notre projet d’irrigation, rien de neuf, nous continuons de défendre le dossier pour bénéficier de fonds européens, mais les choses sont toujours très lentes en Roumanie, et du côté de l’UE, Bruxelles a d’autres priorités à gérer avec la crise du coronavirus…

Nous avons commencé les semis de pois chiche, sur nos 55 ha en bio. Les semis ont été faits à 70 cm pour réaliser ensuite du binage. La mise en place de cette culture a été faite sous contrat, avec un acheteur local, qui exporte ensuite la récolte. Nous avons aussi commencé les apports d’engrais sur céréales, et nous désherbons le blé qui commençait à se salir.

Beaucoup de Roumains qui travaillaient en Italie viennent de rentrer au pays, suite à l’épidémie de Covid-19. Ces retours massifs concernent environ 40000 personnes… Alors le pic de l’épidémie devrait arriver assez vite, d’ici trois semaines d’après les experts, une dizaine de jours après la France.

 

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