Compo expert renforce sa gamme avec le lancement de quatre produits issus de la fertilisation dite « associée » : un micro-organisme est désormais ajouté à certains des engrais « retard » proposés par la PME. Le 12 mai dernier, Compo Expert a en effet obtenu l’homologation de la première préparation microbienne utilisable comme additif agronomique pour les matières fertilisantes en France, le bacillus E4CDX2, un micro-organisme qui agit notamment sur la croissance racinaire et sur la disponibilité des éléments fertilisants dans le sol tel que le phosphore.
Quatre nouveaux produits étofferont donc l'offre Compo expert dès le printemps 2017 :
- la gamme Novatec duo, avec deux produits granulés à utiliser avec un fertiliseur et à appliquer au semis à hauteur de 75 à 150kg/ha : Novatec 24.10 duo (besoins moyens en phosphore) et Novatec 10.30 (forts besoins en phosphore) ;
- la gamme Easy start BS (équilibres 11-48 & 13-40), avec deux produits microgranulés à utiliser avec un microgranulateur, à appliquer au semis avec une dose entre 20 et 30kg/ha : Easy start Microfast BS (contenant la technologie Isodur : libération lente) et Easy start TE-Max BS.
Les cultures ciblées sont le maïs, le tournesol et l'orge de printemps.
Sur blé tendre, des essais effectués entre 2015 et 2016 ont ainsi permis de dégager un rendement supérieur (par rapport au témoin non traité) allant de 5q/ha en 2015 jusqu’à 18q/ha sur l’année climatique difficile 2016, sans aucune dilution ou baisse du taux de protéines. Sur maïs, les premiers résultats 2016 mettent en lumière un meilleur développement du couvert végétal ainsi qu’une masse racinaire maximisée.
Le développement des spores de bacillus E4CDX2 à proximité de la racine forme un gel appelé biofilm, lieu d’échange et de communication entre la racine et la colonie bactérienne. Stimulateur du développement racinaire et responsable d’une meilleure biodisponibilité d’éléments rétrogradés comme le phosphore, le bacillus complète l’action de l’engrais retard qui libère progressivement l’azote au fur et à mesure des besoins de la plante. S’ensuit un meilleur développement racinaire, une meilleure efficience des éléments fertilisants apportés ou présents dans le sol, et au final une meilleure croissance de la plante et un meilleur rendement.