"L'Europe devrait pouvoir tirer bénéfice de la mise en place des taxes russes à l'exportation", c'est le point de vue de Sébastien Poncelet du cabinet Agritel. Les volumes qui ne seront pas exportés par la Russie, sont estimés à 4 à 5 millions de tonnes. "C'est l'Europe qui semble la mieux placée pour venir remplacer l'offre russe, avantage logistique et prix compétitif", argumente le consultant. Mais c'est plus spécifiquement l'Allemagne et la Pologne compte tenu de la qualité de leur blé qui tireront avantage de cette situation. Cette aubaine devrait être moins marquée pour la France, qui a peiné cette année à fournir des niveaux de qualité suffisants. Mais par effet de domino, toute l'UE devrait en profiter.
Marchés agricoles